Chez Caerellyn et son petit Ecureuil
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 Vie de mon père Hérahlius

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caerellyn de Carpadant

caerellyn de Carpadant


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MessageSujet: Vie de mon père Hérahlius   Vie de mon père Hérahlius I_icon_minitimeSam 6 Aoû - 23:44

Après son départ d’Auvergne, il erra dans le royaume de France, allant de la Méditerranée au Languedoc, jusqu’à la Mer du Nord, en Flandre. Il finira par rejoindre son collègue Nakuneuil en Artois. C’est plus ou moins à cette époque que le fameux Caedes réapparu après une longue disparition.
Nul ne savait où il fut parti durant tant de temps. On racontait qu’il avait été à la proie de brigands, et que son corps ne serait jamais retrouvé.
Pourtant, c’est incognito qu’il s’inscrivit à un concourt de joute en Champagne, et qu’il le remporta contre le non moins fameux Jarkov en finale.
Retirant son casque, tous purent reconnaître l’ancien duc de Champagne. Il était revenu, et reprit son titre de duc de Champagne qu’il avait laissé à sa femme Tsarinne.
Le choc fut grand pour la population, et d’aucun disait qu’il préparait quelque chose…

Car en effet, à cette époque, cela grondait dans le royaume.
On disait que le Roy Levan III avait fait assassiner le pape Nicolas V pour le remplacer par un pape plus conciliant à son égard. Beaucoup lui reprochait son mariage avec une phookaïste, religion hérétique de Normandie. Et c’est sans compter la réforme douloureuse faite par ce pape que l’on disait aux ordres de Levan III pour l’Eglise Aristotélicienne.
Rajoutons à cela que les pairs de France, dont faisait partie Caedes, reprochaient au Roy Levan III de ne pas assez s’occuper des affaires du Royaume, et de ne rien faire pour promouvoir les institutions royales. D’autres rumeurs couraient aussi, sur le fait que Levan III aurait tué son père, Levan II pour pouvoir parvenir plus vite sur le trône.

Et un jour, au cour de festivités, le duc Caedes prit la parole.
Il dénonça les manquements aux devoirs du Roy Levan III face à son royaume qui laissait à l’abandon.
A la réforme de l’Eglise institué par le pape qu’il avait mit en place.
Et mit le doigt sur le fait que Levan III n’avait jamais été sacré Roy de France à Reims. Coutume ancestrales sans laquelle un Roy ne peut être Roy. Avec la célèbre phrase : « Point n’est Roy, qui n’est oint à Reims. »
Pour finir, le Duc Caedes demanda à ce que des Etats Généraux se rassemblent afin de décider si Levan III pouvait continuer à régner.

C’est ainsi que la fronde débuta.
Pardonnez si j’ai digressé sur la manière et les raisons qui ont menées à la fronde, mais c’est qu’elle joua un rôle clef dans la destinée du prince Héraklius.
En effet, bien qu’hésitant au début, car il fallait bien l’avouer, il y avait du vrai dans ce que disait le duc de Champagne, et que le fait était que Levan III n’était pas légitime tant qu’il n’avait pas reçu le sacrement de Reims, il finit tout de même par prendre le parti des lévanides.

Et ce pour une seule raison, c’est qu’il estimait que la dynastie des lévanides était la mieux à même afin d’assurer l’unité du Royaume de France. Une autre lignée commençant risquerait fort de diviser le royaume en guerres civiles incessantes. Peut être même de le voir se séparer en multiples principautés.
Sans doute, s’il avait su que le Royaume de France serait de toute façon le théâtre de guerres civiles perpétuelles ; avec le Roy de France, Levan III, ne s’occupant toujours pas des affaires du Royaume, les laissant aux mains de ses maires du palais, peut être n’aurait il pas fait ce choix. Mais sur le moment, il pensait agir pour le bien commun du Royaume de France.

Il écrivit donc de nombreuses réponses publiques aux pamphlets des frondeurs, et parti avec l’Ost d’Artois en Champagne pour défaire le duc Caedes, et permettre ainsi à Levan III d’être sacré Roy de France à Reims, comme le voulait la coutume du Royaume.
Il fut là lorsque Reims tomba et au sacre de Levan III.
Pour l’histoire, Caedes se rendit de lui-même à Paris pour se constituer prisonnier. Il fut assassiné dans sa cellule, mais nul ne saura par qui.

De nombreux pairs de France ayant prit par à la fronde, la pairie se trouva dégarnie. Et Levan III ayant retenu la leçon de la fronde, qu’il ne pouvait laisser à l’abandon les institutions royales, il lui fallu nommer de nouveaux pairs afin qu’ils puissent mettre en place des institutions dignes du royaume.
Héraklius, pour son action durant la fronde et sa gestion en Auvergne, fut choisi par le Roy pour être un de ces pairs de France.
Et d’autre part, Biquette, l’un des rares pairs ayant choisit le camp des lévanides sans ambiguïté, fut nommé Grand Maître de France.

Devenu pair de France, Héraklius s’en alla dans le comté du Périgord dont les frontières étaient à nouveau ouvertes depuis la guerre de 100 ans. Il fut nommé par le Roy de France comte pour la remettre sur pied en attendant que des élections aient lieu pour désigner un nouveau comte.
Comme dans beaucoup de ces duchés et comtés qui ont été laissé à l’abandon depuis la guerre de 100 ans, il fut l’objet d’attaque de brigands et de la convoitise de marauds, contre lesquelles le comte Héraklius du combattre. Il mit en place un codex de loi parallèlement. Et finit son mandat en laissant son second, Dugesglin, devenir comte du Périgord à sa place.

Sa mission accomplie avec succès, il s’en alla à nouveau arpenter le royaume. Il prit part notamment à la bataille des 30 qui virent s’affronter anglais et français pour la possession d’une ville artésienne.
Mais la plupart de son temps fut consacré aux affaires royales à Paris.

Revenons donc à Paris, où Biquette était encore le Grand Maître de France.
Malheureusement, son grand âge ne lui permit pas d’assurer longtemps sa charge, et ne s’occupa guère plus que des affaires courantes. Rapidement, Héraklius fut pressentit pour reprendre le flambeau.
Après consultation du Roy et des pairs de France, il reçut l’assentiment général, et devient Grand Maître de France à son tour.

Une fois devenu Grand Maître de France, plusieurs dossiers l’attendent.
Monter les Institutions royales, remettre en place la Cour d’Appel en nommant les bonnes personnes, et le dossier brûlant de la Bretagne.

La Bretagne disposait jusque là d’un statut ambigu envers le Royaume de France. Certains bretons ayant participé aux prémices des institutions royales, tel que la Cour d’Appel et à la pairie de France.
Sans parler du fait que des hauts dignitaires bretons jouèrent un rôle, lui non ambigu, dans la fronde.
On citera de mémoire, le duc Gomoz qui était un pamphlétaire connu sous le nom du « Rédempteur ».

Après la fronde, les bretons refusèrent d’être sous l’égide de la Cour d’Appel de France. De nombreux procès anti-français éclatèrent sur le sol breton.
Il fallait donc mettre un terme à cela.
L’honnêteté du rédacteur biographique que je suis, veut que l’on dise que pendant et par après certaines personnes ont prétendu que le Grand Maître de France n’a fait cette guerre que pour justifier la mise en place de l’Ost Royale et donner un ennemi commun au royaume de France en l’unissant au sein d’une guerre. Mais il ne faut pas croire cela, et ceux qui le disent ne sont que de bien vilaines langues.


Revenons donc à nos moutons.
Héraklius, accompagné d’autres pairs de France se rendirent à Cholet pour négocier avec les bretons.
Cependant, des incidents frontaliers entre normands phokaïstes et bretons éclatèrent, menant à l’interruption des négociations. - Certaines rumeurs tendent cependant à dire que ces incidents furent orchestrées par le Grand Maître de France lui-même afin de précipiter la guerre, car les bretons refusaient obstinément de reconnaître la souveraineté du Roy de France sur la Bretagne.-

Le ban fut donc levé, et l’Ost Royale marcha sur la Bretagne.
Ce que n’avait cependant pas prévu le prince Héraklius, ce fut la trahison du duc d’Anjou qui rejoint le parti breton, s’interposant entre une partie de l’Ost Royale et la Bretagne.
La guerre faisait rage en Normandie où de nombreux soldats périrent dans les deux camps, et l’Ost Royale venant du Sud voyait sa route coupée par les angevins. Le Grand Maître de France envoya les troupes royalistes envahir l’Anjou. Une fois l’Anjou tombée, il ne resterait plus aucun obstacle pour prendre la Bretagne à revers tandis qu’ils se battaient en Normandie.
Cependant, les forces étant séparées le risque était grand que l’opération échoue. Trop grand d’ailleurs aux yeux du Roy qui imposa au Grand Maître de France Héraklius d’aller renégocier contre son avis avec les bretons.
En effet, la veille de l’assaut de l’Anjou, le Roy de France, Levan III envoya un courrier aux bretons auxquels il leur tendit la main pour de nouvelles négociations. Ne pouvant aller contre la volonté royale, Héraklius dut s’y plier, et se rendit à nouveau chez les bretons pour rédiger un traité entre le Royaume de France et la Bretagne.
Il fut cependant assez habille que pour réaliser un traité qui pouvait être lu dans les deux sens (et qui pouvait donc être signé par les bretons), tout en maintenant un lien entre le Royaume de France et la Bretagne assez fort pour que l’on suppose un rapport de vassalité entre les deux entités en faveur du Royaume de France. La Bretagne serait donc autonome, mais toujours partie intégrante du Royaume de France.
La traité, connu sous le nom de « Traité de Tours » , fut signé par le Roy Levan III de France et la Grande Duchesse Nathan de Bretagne.

La paix étant revenue, le Grand Maître de France donna l’ordre aux troupes royales de se retirer d’Anjou. Cependant, des soldats périgourdins en profitèrent pour piller Saumure sur la route du retour. Le comte du Périgord de l’époque et successeur d‘Héraklius, Dugesglin, prit sur lui la faute de ses soldats, et demanda à Héraklius d’être jugé à leur place. Face à cette noble attitude, il lui répondit qu’il n’en ferait rien, et qu’il laisserait régler cette affaire entre le Périgord et l’Anjou.


Le dossier sur la Bretagne étant enterré jusqu’au prochain Grand Duc de Bretagne - car Héraklius n’avait aucun doute que les bretons n’accepteraient pas le Traité de Tours une fois qu’ils auraient compris qu’ils s’étaient fait avoir - il pu s’atteler à la poursuite de l’édification des instituions royales. Auxquelles se rajoutèrent la réunification du Domaine Royal.

En effet, jusque là, Levan III ne s’était jamais occupé des affaires du Royaume, ou alors sporadiquement. Les fiefs même de son domaine se géraient seuls comme tous les autres, pratiquant leur propre politique sans se soucier des autres fiefs du domaine royal.
Hors, pour avoir un Roy fort, il fallait qu’il ait un domaine propre afin qu’il puisse disposer de ses propres fonds, ses armées propres. Ce domaine, il en disposait : c’était le domaine royal, mais jusque là, le Roy de France ne s’en était jamais occupé.
Le Grand Maître de France, du donc reprendre cela en main et du s’attaquer aux résistances des ducs et comtes du Domaine Royal qui voyaient d’un mauvais œil que soudainement le pouvoir royal vienne « s’ingérer » dans ses affaires et puisse leur donner des ordres.

Il fallu également remettre en place les institutions. Ainsi furent nommer petit à petit les 10 Grands Officiers de la Couronne de France. De même, le Grand Maître de France eut à batailler contre certains pairs de France qui ne voyaient en ces charges que des moyens de paraître. Il finit par leur faire accepter de donner les Grands Offices de la Couronne à des non pairs, pour pallier les manques de la pairies à remplir ces charges.
Héraklius créa donc la Curia Regis, le conseil du Roy, séparé de la pairie de France, où pourrait se joindre des non pairs.
Il créa aussi le Conseil du Domaine Royal, où viendraient les ducs et comtes du Domaine Royal, ainsi qu’un assistant pour chacun d’eux. Étaient aussi invités les Grands Officiers de la Couronne et les pairs de France.
Ainsi que, par le biais des Grands Officiers, de nouvelles institutions pour améliorer le fonctionnement et l’union du Domaine Royal.
De même, il du nommer les capitaines royaux, nouvelles réformes du Domaine Royal dans les structures militaires.
Le tout en évitant les révoltes dans le domaine royal même.
Nottament par son plus dangereux ennemis, Archimbaud alors duc d'Orléannais.

L’air de rien, dans cette bataille contre les réticences des uns et des autres, que ce soit des pairs de France ou des feudataires du Domaine Royal et du royaume, il du déployer des trésors de diplomatie, de tact, de subterfuges, et d’autorité pour parvenir à son but.
Il rédigea des textes juridiques instituant ces organes.
Cette bataille l’usa énormément. Il en contracta même une maladie aux viscères. Les médicastres le déclarèrent inguérissable. Mais sa destinée ne sera pas de mourir de cette maladie.

Il du également intervenir dans plusieurs dossiers, tel que la croisade de l’Église Aristotélicienne en Normandie contre les Phokaïstes et dans la tentative avortée de prise d’indépendance du duché d’Anjou - Avorté à cause des dettes contractées par l’Anjou et ne pouvant donc se permettre une politique d’indépendance -.
Il débuta également la rédaction du Concordat Royal entre le Royaume de France et l’Église Aristotélicienne. Dossier qui sera achevé par son successeur, le prince Juju.
Et bien d’autres encore.

Cependant, sa maladie l’empêchait de plus en plus de remplir ses fonctions. Et le Grand Maître de France commença à préparer sa succession. Il favorisera le prince Juju en qui il reconnaissait des qualités de meneur et de gestionnaire. Celui que le duc Cardinal désignait à juste titre comme le sage Juju. Une fois le vote effectué à la pairie, et sentant quelques réticences du Roy Levan III a nommer Juju Grand Maître de France, le prince Héraklius le nommera de lui-même au poste de Grand Maître de France tout en annonçant sa démission.

Ainsi, il pu prendre une retraite bien mérité en sa principauté de Montmorençy.
Un retraite de courte durée, puisque selon ses prévisions, un nouveau Grand Duc de Bretagne allait être désigné après la mort mystérieuse de celle que les bretons nommaient la Reyne Nathan, et qui refuserait de faire hommage à Levan III de France s’il n’était pas certains qu’il n’y avait aucun rapport de vassalité entre le Royaume de France et la Bretagne.
De surcroît, l’Anjou profita de la situation pour prendre son indépendance en même temps que la Bretagne refusait d’honorer le Traité de Tours, sous le prétexte qu’ils voulaient le renégocier.

Le prince Héraklius reprit donc ses armes, et accompagna l’Ost Royal aux frontières de l’Anjou.
Sa maladie se faisant de plus en plus douloureuse, il voulu mettre fin à ses souffrances en ce jetant contre l’ennemi, et fit route seul jusqu’aux murailles d’Angers où il savait qu’une compagnie franche du nom des lucioles se battait déjà. Il retrouva son ami Dugesglin avait qui il avait été en froid depuis qu’il avait mit l’Alençon sous loi martial, et se réconcilièrent après une franche discussion.

Prenant quelques potions qui mirent son mal en patience, il vécu assez que pour voir les armées royales arriver à sa suite et prendre Angers. L’Anjou retombant dans l’escarcelle du Royaume de France, il rédigea en première écriture le Traité d’Angers, mais ne participa pas aux négociations, car les angevins lui en voulait encore de n’être pas intervenu après le pillage de Saumure durant la première guerre.

Une paix relative étant revenue en Anjou, l’Ost Royal poursuivit sa route jusqu’en Bretagne.
Là, le prince Héraklius, voulant faire un pied de nez aux bretons, s’infiltra dans le château de Reims grâce à Dugesglin qui avait failli passer du côté des bretons autrefois, et ils s’inscrirent aux élections ducales de Bretagne.
Héraklius rédigea un programme pamphlétaire à l’encontre des institutions bretonnes.
Mais cela était plus boutade que sérieux.

Il partit ensuite en vadrouille en compagnie des lucioles, allumant ci et là des feux. Mettant le plus possible de désordre. Sapant le moral des bretons. Bien que ses proches disaient qu’il cherchait plus une mort honorable qu’une victoire quelconque. L’idée de mourir dans son lit, en se tordant de douleur à cause de sa maladie lui faisait horreur.

Finalement, ce qui devait arriver arriva.
Il du rejoindre le campement royaliste à Fougère avec Dugesglin et la fille et la future femme de Dugesglin, Dame Calambredaine, tandis que les lucioles devaient rallier les armées royales de l’Ouest. Séparé de la relative sécurité de la compagnie des lucioles, ils firent une proie facile.
Traqué par des bretons chargés de le capturer, le petit groupe fut cerné et attaqué.
Mais Héraklius désirant plus que tout trouver la mort l’épée à la main, ne se rendit pas malgré le surnombre. Bien au contraire, il se rua à corps perdu dans le combat. Un breton, bien malgré lui, lui porta un coup fatal.
Pour prouver sa mort, ils le décapitèrent. Ainsi que Dugesglin pour les avoir trahi et aidé Héraclius à s’introduire dans la forteresse de Reims. Les bretons laissèrent les deux femmes s’en aller rejoindre le campement royaliste de Fougère.
Ainsi mouru Héraklius de Carpadant, prince de Montmorency. En laissant seul sa femme, Ann de Plantagenêt, et son fils, Hughes de Carpadant.

L’épopée de la récupération de la tête de Héraclius et de Dugesglin - Ainsi que de sa main qu’il avait perdu lors de l’escarmouche ayant donné lieu à l’arrestation du Grand Duc Gomoz, tranchée par Coldtracker - est une autre histoire, dans laquelle joua encore un rôle la fameuse compagnie franche des lucioles.

Et ce n’est qu’après avoir récupéré la tête du prince Héraklius, que celui-ci fut conduit dans sa dernière demeure auprès des anciens Roy de France : Saint Denis.

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